Dauvissat et Raveneau ont prouvé avec leurs vins que Chablis pouvait produire de grands vins et ont longtemps été les seuls héros locaux. Mais cela appartient désormais au passé ! Il y a désormais un nouveau venu ! La famille BESSIN-TREMBLAY a non seulement réussi à sortir de l'ombre des deux institutions de Chablis, mais ses vins sont aujourd'hui d'une qualité au moins équivalente à ceux de Dauvissat et Ravenau. Nous parions que vous apprécierez énormément ces vins. rois favoris dans l'appellation !
La mission de Talloulah et Hugo est de capturer le terroir et de le mettre en bouteille. Ils produisent des vins vivants, pleins d'énergie et de précision. De grands bourgognes, interprétés de manière contemporaine, car après tout, ils ont appris auprès des meilleurs, Chappaz, Roulot et Mugnier ; je trouve cela merveilleux, car je suis lassé des bourgognes trop boisés, opulents ou durs, parce que beaucoup trop soufrés. Ils prennent soin avec amour de leurs vignes, dont certaines sont déjà très anciennes (près de 100 ans) et auraient depuis longtemps été mises au rebut par d'autres vignerons. Ce sont précisément ces vignes centenaires qui fournissent le fruit des vins de rêve de Cassiopée, élevés avec soin dans des fûts de bois usagés et des récipients en argile.
Philippe et Catherine Pascal ont dû se sentir comme nous lorsque nous avons emprunté pour la première fois la route étroite et sinueuse et que les magnifiques bâtiments anciens sur notre droite et les vignobles juste devant nous sont apparus dans notre champ de vision. L'histoire semble ici se matérialiser, devenir palpable. Les archives remontent à 1130, lorsque les cisterciens ont aménagé le Clos des Moines. Histoire, je ne l'ai pas dit. Les Pascal savent ce qu'il faut faire. Ils misent systématiquement sur la plus haute qualité et ont fait appel en 2015 à Guillaume Marko, un homme qui a gagné ses galons dans les meilleures maisons de la Côte d'Or ou comment qualifieriez-vous Romanée-Conti et Arnoux-Lachaux ? Voilà donc du chaud, de l'ultra chaud qui, si la Bourgogne, ses grands vins élégants, tout en finesse, vous tiennent à cœur comme à nous, vous ravira !
Florence a vu ce qu'elle aimait et ce qu'elle n'aimait pas et a développé au fil des ans sa vision personnelle du vin idéal. En 2019, elle a repris l'exploitation de ses parents et a commencé à soigner les vieilles vignes - dont certaines ont plus de 80 ans - afin de pouvoir récolter des raisins hautement aromatiques et chargés de minéraux, qu'elle transforme en quelques gestes en vins fabuleux. Dans un bois à l'arôme majoritairement neutre, Florence fait grandir des vins intenses et complexes qui se déplacent comme une danse à travers le palais et se terminent de manière délicieusement minérale, fraîche et élégante. Une vigneronne à suivre de près !
Joseph's ideal is to press wines of exceptional quality and bottle them without any hocus-pocus, letting the terroir speak for itself. This means not only no new wood (or almost none), but he has even purchased these completely aroma-neutral glass balls, which his neighbor has been using successfully for many years – bringing with it a certain reduction, exactly. Sulfur? Only when bottling, and then as little as possible, as much as necessary, but hardly more than 50 ppm (total). That's how contemporary Burgundy works.
C'est dans le village de Blagny, au-dessus de Meursault et Puligny-Montrachet, qu'Hélène et Laurent Martelet vivent dans leur minuscule domaine de sept hectares, nommé d'après la mère d'Hélène, la comtesse de Chérisey. Celle-ci a eu le courage de planter des vignes dans ce coin frais. Laurent exploite le domaine dans le respect de la nature ; son capital, ce sont les vieilles vignes, qui comptent environ 60 ans sur les parcelles de premier cru, et la proximité de la forêt, qui rafraîchit un peu le vignoble en été. Laurent élève traditionnellement ses vins chauds comme l'enfer dans des pièces bourguignonnes avant de les mettre en bouteille sans les filtrer. Sa belle-mère, la Comptesse de Chérisey, procédait déjà ainsi. Précision, complexité, texture délicate et bonne structure acide se terminent par une finale fascinante, juteuse et si claire qu'on ne peut qu'en reprendre une gorgée !
Le Domaine Drouhin-Laroze, fondé en 1850, fait partie des meilleurs producteurs de Bourgogne. Non seulement parce qu'il est situé dans les vignobles Grand Cru les plus prisés de Gevrey-Chambertin, mais surtout parce que Philippe Drouhin, qui vinifie les vins depuis 2001, sait mettre en bouteille, année après année, des vins séduisants et typiques de leur terroir. Que l'étiquette mentionne Clos de Vougeot, Bonnes Mares, Clos de Bèze ou simplement Gevrey-Chambertin, Drouhin-Laroze vous offre un pinot noir puissant et énergique, marqué par la marne, le calcaire et la main du vigneron. Un pinot noir qui, avec sa finale précise et séduisante, vous enthousiasmera tellement que vous devrez vous offrir une autre petite gorgée de ce noble breuvage !
« Le chien s'améliore de plus en plus », a déclaré Martin Lunter lors de notre dernière visite à Glantenay. Martin a raison, comme toujours ! Au cours des cinq dernières années, les vins de Thierry sont devenus de plus en plus clairs, ont gagné en finesse et ont considérablement gagné en énergie. Ils sont merveilleusement harmonieux, francs et se terminent en beauté, avec une succulence divine. Les vins de Glantenay sont un peu plus fermes, ils demandent un peu plus de patience que d'autres grands vins de Volnay ou de Pommard, comme ceux de la famille Bouley que j'apprécie également beaucoup. Ne vous contentez pas de goûter les Volnay et Pommard de Glantenay, vous DEVEZ également essayer son Bourgogne Rouge, car il est rare, voire impossible, de trouver un meilleur rapport qualité-prix en Bourgogne !
Tel vigneron, tel vin. Vous êtes d'accord ? Si, comme nous, vous êtes certain que cette expression contient plus d'une étincelle de vérité, alors vous allez ADORER les vins de Jean-Marie Guffens ! À condition que vous aimiez les gens qui ont de la personnalité, les têtes de caractère. Mais attendez, les vins ne vivent pas seulement de leur caractère, non, ce sont tout simplement des vins géniaux. Jean-Marie et sa petite équipe font tout pour nous gâter avec des vins d'une qualité maximale. Des choses folles comme "le fruit du premier passage dans un vignoble" ou "le premier jus d'un pressurage", tout cela est vinifié séparément lorsque le millésime le permet ou le veut, puis mis en bouteille, soigneusement documenté sur l'étiquette et dans le nom du vin. Oui, ce sont des choses ULTRAHEÏQUES. Bonne chance pour nous en arracher quelques bouteilles !
C'est exactement ainsi que doit être le vin tel que Caroline et Benjamin le cultivent - en bio, comment faire autrement ? -, vinifier de manière classique, comme on le fait depuis des générations dans les meilleures maisons bourguignonnes, en séparant chaque parcelle, puisqu'il s'agit du terroir, élever le vin entièrement égrappé en fûts de bois, dont certains sont toujours neufs, et tout cela sans jamais déménager le vin, le mettre en bouteille et enfin le vendre, uniquement à des personnes qui partagent la philosophie de Caroline et Benjamin. J'ai rarement rencontré un vigneron qui, comme Guilbert Gillet, va aussi loin dans les détails de tout ce qu'il fait, réfléchit à chaque geste, analyse le résultat et remet toujours en question ses actions et adapte le processus si nécessaire.
Pendant des années, les vins du sud de la Bourgogne ont été tout simplement ignorés. Et ce, malgré l'engagement et le dévouement des vignerons des différentes appellations à l'ouest de la ville de Mâcon, qui ont consacré autant d'efforts à leurs vignobles que leurs collègues des célèbres communes du nord, dans la Côte-de-Beaune. Ils se sont battus, ont fait des sacrifices et continuent de le faire, uniquement pour amener la qualité de leurs vins à un niveau mondial, ou pour la maintenir (ce dernier point vaut surtout pour des vignerons comme Jean-Marie Guffens-Heynen et sa deuxième étiquette Verget, qui produisent des vins géniaux depuis déjà 25 ans).
Valentin Jobard, un jeune homme talentueux, veille à ce que les vins mis en bouteille aujourd'hui sous l'étiquette « Jobard-Morey » ne se contentent pas de rivaliser avec les fameux vins de l'appellation Meursault. Comme ses vignes sont anciennes et que la plupart sont bien placées, Valentin peut vraiment puiser dans ses réserves. Mais chez lui non plus, le vin ne se fait pas tout seul. Valentin décide de la quantité et du moment de la récolte. Les rendements sont nettement réduits et les raisins sont mûrs lorsqu'on les coupe de la vigne, mais pas trop mûrs. De cette manière, Valentin conserve à ses vins une merveilleuse fraîcheur, une énergie énorme que l'on ne trouve plus souvent à Meursault. Ces vins ont le potentiel de bouleverser l'appellation Meursault, et ce plutôt tôt que tard.
Olivier est un homme d'action, un homme qui, tard le soir, met lui-même les vins dans les fûts - la plupart du temps, il s'agit de grands vins d'une contenance d'environ 600 litres, presque tous d'occasion. C'est lui qui, après ce travail, m'envoie un e-mail pour me remercier de la visite - les chocolats de Max Chocolatier - et de l'entretien. Et c'est aussi lui qui nous envoie le lendemain matin l'allocation, qui montre à quel point il a été heureux de notre visite, de notre intérêt pour ses vins, tout cela avant même de disparaître dans la vigne, l'endroit où il préfère travailler, parce qu'un grand vin ne se fait jamais, parce qu'un grand vin pousse toujours, mais pas sans que le maître mette la main à la plante, de telles histoires sont des contes. Je te tire mon chapeau imaginaire, Olivier Lamy ! No gut's no glory !
Florence Lamy et Sébastien Caillat ont pris leur courage à deux mains et ont suivi leur rêve : produire des vins sans se soucier des dogmes commerciaux, en laissant à la nature, c'est-à-dire au vin, le temps nécessaire pour se développer. Avec une sérénité qui témoigne d'une grande expérience, ils vinifient sans précipitation des vins qui, si vous avez la chance de les déguster, vous coupent le souffle et vous font vous demander pourquoi il n'y en a pas plus. On dit que Lamy-Caillat est le vigneron le plus passionnant de Bourgogne dont on n'a jamais entendu parler !
Pascal et Marko forment une équipe parfaitement rodée, qui vinifie depuis des années déjà de GRANDS vins en Bourgogne - Cellier aux Moines est le nom du domaine de la famille Pascal dans l'appellation Givry, au sud de la Bourgogne. Personnellement, j'aime beaucoup ces vins, je suis enthousiasmé par leur transparence, leur légèreté, leur présence presque inquiétante dans ce contexte, car inattendue. En 2020 s'est présentée la rare opportunité d'acheter six hectares, en pente, parfaitement orientés sud-est sur un granit magnifique, à trois propriétaires différents en même temps. Bien sûr, ils n'ont pas laissé passer une telle occasion et vinifient depuis lors dans le Beaujolais comme s'ils étaient en Côte d'Or. Ils ont déjà pris mon cœur par surprise !
Jacques-Frédéric dirige ce domaine depuis 1985 avec beaucoup de doigté et de clairvoyance. Mugnier fait naître des vins à partir de raisins mûrs et sains, sans aucune fioriture technique, en protégeant la fragile création de la nature, qui expriment le plus purement, clairement et précisément possible leur origine, c'est-à-dire leur terroir. Il y parvient si bien que ses vins font partie des plus recherchés de Bourgogne. La politique de prix, qui est toujours restée raisonnable, joue probablement un rôle non négligeable. On achète ces grands vins parce qu'on veut les connaître, les apprécier et qu'on peut se le permettre sans devoir prendre un crédit. Nous sommes enthousiasmés par le talent de Mugnier, fascinés par sa philosophie et touchés par sa modestie. Kudos !
Au début des années 1990, l'ambitieux Christophe Perrot-Minot, troisième génération, a repris le domaine encore peu connu à l'époque, un domaine avec de vieilles vignes situées dans les meilleurs endroits. Avec l'objectif clair de vinifier le meilleur vin de Bourgogne, il a courageusement accepté toutes les charges qui lui étaient imposées. Talentueux, Christophe travaille aujourd'hui encore sans relâche à la perfection de ses vins, qui ont depuis longtemps fait leur entrée dans le Hall of Fame des grands bourgognes ! Ces Perrot-Minots vous laisseront sans voix, ils sont tous d'une harmonie, d'une complexité, d'une élégance et d'une pureté indescriptibles, depuis le Bourgogne jusqu'au Chambertin ! Perrot-Minot, une autre dimension du pinot noir !
Bien sûr, Jean-Marie Guffens n'est plus le seul à faire vibrer non seulement le Mâconnais, mais aussi toute la Bourgogne avec les vins de Verget. Jean-Marie bénéficie du soutien précieux de nul autre que Julien Desplans – je vous laisse le soin de rechercher ce nom sur Google et de découvrir avec étonnement où Julien a acquis ses compétences. Les vignobles appartiennent à certains de ses vieux amis, des compagnons de route qui, comme lui, ont pour seul objectif d'obtenir la meilleure qualité possible. Non, ce n'est pas un simple « discours commercial » de ma part, c'est la pure vérité. Croyez-moi, ces dernières années, j'ai retourné beaucoup de pierres en Bourgogne, pas toutes, mais beaucoup, pour trouver des vins de la qualité de ceux de Verget.
Un voyage en Bourgogne avec des amis m'a fait redécouvrir l'appellation Santenay. Ce n'est toutefois pas une bouteille des Vincent qui m'a ramené à Santenay. C'est la visite, à peine deux semaines plus tard, chez Anne-Marie et Jean-Marc Vincent qui m'a émerveillé. C'était la visite des vignobles, où l'on travaille en biodynamie, avec des murs de feuillage hauts et extrêmes pour la Bourgogne. À cela s'est ajoutée la dégustation des vins de 2017, 2018 et 2019, qui sont tous d'un très haut niveau qualitatif et m'ont enthousiasmé, si bien que je me dois de vous les montrer. "I am hooked !" Faites-nous confiance, nous avons trouvé une perle avec Laurent Vincent !